LE TRAMWAY DE POISSY A SAINT GERMAIN



Cette ligne à voie uniue reliait la Gare de Poissy- Etat à St Germain en Laye. elle traversait le centre-ville de Poissy par l'actuelle rue du Gal de Gaulle (ex rue de Paris), traversait la forêt de St Germain le long de l'actuel RD 190, et  le terminus se situant rue de la République à St Germain. Une voie exista un temps entre ce terminus et celui de la ligne de St Germain au Pont de Neuilly, elle contournait l'église par la rue la Paroisse et traversait la place du château.

Du début...à la fin



Tramway Poissy st Germain Arrachage des voies devant la poste de Poissy

Arrachage des rails devant la Poste de Poissy -Juillet 1973

Léon Francq, ingénieur français, né à Maubeuge,  mort près de Poissy à Villennes sur Seine en 1930, inventeur de la locomotive à vapeur sans foyer, qui fut utilisée entre St Germain et Poissy avant les automotrices à accumulateurs. Il habitait la Villa Le Manoir à Villennes, village où résidaient plusieurs ingénieurs et entrepreneurs en rapport avec le chemin de fer.

Lien avec le site d'histoire de Villennes : Léon Francq

De la vapeur à...la vapeur en passant par  le pétroleo-électrique (extrait de la revue d'histoire des Chemins de fer) 24/25 2002

1913 Automotrice  devant l'Octroi de Poissy

Lorsque l’usure des machines à vapeur sans foyer du système Lamm et Francq, qui assuraient la traction des trains sur la ligne Saint-Germain–Poissy à travers la forêt, imposa leur remplacement, l’électrification par le fil aérien un moment envisagée fut repoussée par l’administration forestière (en raison des « dangers d’incendie dus aux étincelles de trolley ! ») et la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue exploita la ligne avec trois automotrices Pieper à bogies. Ces voitures étaient en fait à transmission mixte. Le moteur de 66 kW commandait deux essieux par l’intermédiaire d’embrayages magnétiques. Une dynamo shunt calée sur l’arbre et reliée à une batterie d’accumulateurs pouvait être utilisée, soit comme génératrice, soit comme moteur, l’excédent d’énergie motrice du moteur thermique, emmagasiné sur parcours facile, étant restitué par les batteries pour aider au démarrage et sur profil difficile. Ces voitures pesant 22 t et pouvant recevoir 60 voyageurs étaient capables de remorquer deux voitures de 10 t sur rampe de 50 mm. La vitesse moyenne haut-le-pied atteignait 25 km/h pour une consommation de benzol (d’usine à gaz) guère meilleure que les Westinghouse, mais, à l’époque, moins coûteux que le pétrole importé.

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80La carrière de la plupart de ces précurseurs fut très courte. La guerre de 1914 raréfiant la main-d’œuvre et entravant l’entretien délicat de ces engins leur porta le coup de grâce, si bien qu’en 1920 il ne restait en service que l’automotrice Purrey du Loiret, deux automotrices Pieper sur Saint-Germain–Poissy, qui devaient finir peu glorieusement vingt années plus tard, débarrassées de leur équipement moteur compliqué, comme remorques incorporées aux trains à vapeur 


Locomotive Francq



Vue prise dans l'actuelle rue de la gare, le pont de chemin de fer derrière le photographe. Le batiment visible est l'hôtel de ville, qui deviendra bilibliothèque et d'être démoli pour laisser place à la résidence Philippe Auguste.


Traversée du centre-ville

Poissy - Les rails Rue de Paris Rue de Paris, aujourd'hui rue du Gal de Gaulle


En forêt, traversée de la liaison ferroviaire St Germain Château - St Germain GC  : le tram franchit la voie ferrée grâce à un passage à niveau.


St Germain en Laye

St Germain - Raccordement des lignes de Poissy et Paris

Automotrice Pieper sur le raccordement de la place du Chateau à St Germain


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