Après Murat, gare bien située près du centre ville, aperçu sur les formations volcaniques (orgues) , puis  la ligne retrouve un profil tranquille; le tracé est encore sinueux   Après avoir laissé à gauche la ligne abandonnée de Bort les Orgues,  entrée sous caténaire Midi à Neussargues. Premier changement de conducteur ( nous serons conduits par quatre mécaniciens pour 371 KM !  ) Les circulations sont rares dans la région,  les roulements  des personnels semblent difficiles à établir, et plus encore lorsqu'il s'agit d'un train spécial circulaire . N'oublions pas que les mécaniciens hors résidence, sont acheminés par trains réguliers pour leur prise de service !  

8 BB 9600 ( cela semble beaucoup compte tenu des besoins) séjournent dans les débords et remises, ainsi qu' un couplage de 67 400 , qui vient d'effectuer un AR vers St Chély d'Apcher, avec un train de produits sidérurgiques.   Il est 10 heures  
La consultation de la fiche TER  sur la partie nord de la ligne des Causses est alarmante:  aucune relation ferroviaire systématique de jour, en dehors de l'Aubrac   Le transfert des TER par l'autoroute est total, sauf quelques jours particuliers.   Notre autorail s'engage sur la ligne des Causses. Tunnel, puis nous débouchons sur la planèze. Premier arrêt devant le Château de Seilhan. 

                            Temps toujours gris pendant l'arrêt à St Flour.  La ville haute domine la gare.    

 Puis nous franchissons  lentement le viaduc de Garabit.    

 
                                              
     Arrêt au sud du viaduc rose.  La retenue de Grandval est en eau.       


Notre X2801 va devoir mettre en oeuvre ses aptitudes ascensionnelles pour  atteindre St Chély, puis Marvejols. A St Chély ,  nous dépassons une courte rame Corail (2 voitures) qui assurera derrière nous, une liaison vers Millau . Curieusement, une voiture lits  est attelée dans cette gare à un locotracteur  A-t-elle été différée au train de nuit?   Cette gare est la dernière à recevoir un trafic fret sur la partie nord de la ligne. L'expérience a démontré sur de telles lignes,  que seule l'existence d'un trafic  fret local significatif, justifie la maintien d'une desserte voyageurs squelettique.   Les projets de transit fret sur une ligne rénovée  semblent relever de la démagogie.   Combien de temps cette unité de production métallurgique,  terriblement isolée par rapport aux axes de communications,  sera -t-elle maintenue ouverte par le groupe qui la détient?                                        
 

                  Après un superbe arrêt sur le viaduc de l'Enfer,  nous roulons sous des supports en ogive hérités de la Compagnie du Midi
.                                                   Arrêt sur le viaduc de l'Enfer              


Passage sans arrêt à Marvejols; nous laissons à gauche une voie gravement dégradée vers Mende.  

Nous rejoignons la haute vallée du Lot, qui traverse la Lozère

                                                Croisement de l'Aubrac pair à Banassac La Canourgue
   
A Banassac La Canourgue,  nous croisons  l'Aubrac pair, tracté par une unité multiple de BB 9600 sous courant 1500 V continu.

La montée du col de la Garde sera la plus difficile de l'ensemble du parcours pour notre X 2801.   La rampe est visible à l'oeil nu , les courbes sont serrées. Le MGO gronde dans les tunnels.   Nous atteignons Séverac à 12H50. Pause déjeuner jusqu'à 15H05, heure de départ vers Rodez. Notre conducteur a juste le temps de dégager la rame par rebroussement coté sud vers la voie centrale au quai 2, pour libérer le quai du bâtiment voyageurs. Le quai 1 va recevoir d'ici 20 minutes le train St Chély Millau, dans lequel saute le conducteur de notre autorail.   La remise en tête n'est toujours pas effectuée. Elle s'impose, puisque la ligne de Rodez a son origine coté Nord de la gare de Séverac (nous arrivons du Nord). Pour autant, il n'existe pas de jonction  coté Nord entre la ligne des Causses  et celle de Rodez.      Déjeuner en face de la gare. Charcuteries locales, confit de canard , fromages AOC, dessert.
                                                                                                                              
            L'X2801 et sa remorque, rencontrent un membre de la famille qui assure une liaison Toulouse Millau. L'orage gronde

   

Retour en gare vers 14H 50 . La rame n'a pas évolué. Aucun mécanicien n'est présent. Le  ciel , pour sa part, évolue. Des trombes d'eau s'abbattent sur la gare endormie.  Vers 15 H 00 arrive un autorail  X2800 en provenance de Rodez,  se dirigeant   vers Millau   Il apporte notre nouveau mécanicien ( le troisième)   Il hérite en guise de cadeau de bienvenue d'une remise en tête à effectuer sous l'orage, avec un retard certain au départ, sur  un plan de voie très défavorable.
 


                                                     <<<<<PRECEDENTE                                     PAGE SUIVANTE >>>>>              

 

p